Version
1: Texte Multi-langage:
(version publiée dans l'édition sagace)
On a 100% french substratum, the following text has been regenerated by a thermolexical fusion of 20% english, 20% german, and 10% polish.
ELOGE
DE LA FOLIE CANINE À L’ÂGE ROBOTIQUE
De
nos jours, l’image du corps scientifique devient anonyme au point que
l’on en vient à regretter the caricatural netteté des
savants fous d’antan et de leur barbe en fulmicoton pataphysique. Polished
par le vergangenen siècle et les feuilletons populaires, pop-arted
by comic-strips, propulsés dans le Spektakel déridant par leurs
fulgurantes Erfindungen, these crazy scientists appeared as eternal fathers
au ciel de l’imaginaire débonnaire des espérances fantaisistes.
Leurs organes délirants, wie ein übergrosser Kopf mit hervorquellenden
Augen, ont cédé la place aux organismes et à leurs organigrammes,
aux arborescences méthodiques. In klinisch sterilen Labors wird mit
patiemment impersonnelles Aufwand an den zukünftigen Auswucherungen gewerkelt.
Whilst chemistry was soothing madness, rationality would turn into dementia.
Le vivant broutant en paix s’offre aux artifices neutralisant d’un
progrès rapide ktory zmienia sie w hiperboliczna progresje, jusqu’à
dévorer la flèche du temps.
France Cadet fears this trend of science which would thus flee our criticisms
and even our futile aspirations, she worries about a program which generates
et se développe à notre place, elle s’alarme de cette
coupe réglée, calée, clonée. Elle endosse donc
la combinaison de la savante ingénue pour bricoler des robots canidés
bardziej szalone niz nasze obawy, ktore szczekaja i mrugaja luminescencyjnymi
oczami. Zabawki te sa przesycone sztuka i smiechem, leurs jappements électroniques
désamorcent la croyance au sérieux imperturbable de la menaçante
omniscience. Le chien fou est devenu le garde-fou du bien fou, auf das Menschliche,
das Allzumenschliche auf.
Jacques Norigeon
Version
2: Texte Français:
(fench substratum)
ELOGE DE LA FOLIE CANINE À L’ÂGE ROBOTIQUE
De
nos jours, l’image du corps scientifique devient anonyme au point que
l’on en vient à regretter la netteté caricaturale des
savants fous d’antan et de leur barbe en fulmicoton pataphysique. Patinés
par le siècle passé et les feuilletons populaires, pop-artisés
par la bande dessinée, propulsés dans le spectacle déridant
par leurs inventions fulgurantes, ces savants fous apparaissaient comme des
pères éternels au ciel de l’imaginaire débonnaire
des espérances fantaisistes.
Leurs organes délirants, tel le crâne démesuré
aux yeux exorbités, ont cédé la place aux organismes
et à leurs organigrammes, aux arborescences méthodiques. Dans
des laboratoires cliniques, des équipes patiemment impersonnelles élaborent
des futurs proliférants. Tandis que la chimie anesthésiait la
folie, la rationalité entrait en démence. Le vivant broutant
en paix s’offre aux artifices neutralisant d’un progrès
rapide mutant en progression hyperbolique jusqu’à dévorer
la flèche du temps.
France Cadet redoute ce tour de la science qui échapperait à
nos critiques et même à nos futiles aspirations, elle s’inquiète
de ce programme qui engendre et se développe à notre place,
elle s’alarme de cette coupe réglée, calée, clonée.
Elle endosse donc la combinaison de la savante ingénue pour bricoler
des robots canidés plus fous que nos peurs, qui aboient et clignotent
d’un œil luminescent. Jouets transcendés par l’art
et le rire, leurs jappements électroniques désamorcent la croyance
au sérieux imperturbable de la menaçante omniscience. Le chien
fou est devenu le garde-fou du bien fou, et de l’humain trop humain.
Jacques Norigeon